Après les années sombres de la guerre et le rationnement qui avait imposé une mode sobre et fonctionnelle, le monde avait soif de renouveau, de légèreté et surtout de beauté. Les années 50 ont répondu à cet appel avec une explosion de glamour en marquant un véritable âge d'or pour la mode et la féminité retrouvée.
Cette décennie est indissociable d'un nom qui a tout révolutionné : Christian Dior et son "New Look". Lancée dès 1947, cette collection emblématique a balayé les contraintes de guerre pour réintroduire l'opulence, les courbes généreuses et une élégance exubérante. Elle a redéfini les standards de la féminité, offrant une vision idéalisée de la femme d'après-guerre.
Dans cet article, nous allons plonger au cœur de la mode des années 50. Nous explorerons les silhouettes emblématiques, de la fameuse jupe corolle aux lignes crayon, les tendances clés en matière de tissus et de motifs, et bien sûr, les icônes intemporelles qui ont incarné et popularisé ce style inoubliable. Préparez-vous à un voyage dans une époque où le chic et le charme régnaient en maîtres.
Le "New Look" de Christian Dior
Pour comprendre la mode des années 50, il est impératif de commencer par un événement qui a marqué un tournant décisif : le lancement du "New Look" par Christian Dior. Cette collection a été présentée le 12 février 1947 et a non seulement ressuscité la haute couture parisienne après la guerre mais elle a aussi imposé une nouvelle vision de la féminité qui allait définir la décennie.
Une soif de renouveau
Après des années de conflit, de rationnement et de restrictions, la mode des années 40 avait été contrainte à une esthétique utilitaire, marquée par les épaules carrées et le manque de tissu. Les femmes étaient fatiguées de cette sobriété forcée et aspiraient à la légèreté, au luxe et à l'expression de leur féminité. Christian Dior a su capter cette aspiration profonde en tant que créateur visionnaire et y répondre avec une audace inattendue. Son objectif était clair : "rendre aux femmes le goût du bonheur et de la coquetterie".
Description du "New Look"
Le "New Look" était une véritable rupture avec la mode d'avant-guerre. Il a imposé une silhouette radicalement différente qui célébrait la féminité sous toutes ses formes :
- Les épaules douces et arrondies : À l'opposé des épaulettes rigides des années 40, Dior a introduit des épaules souples et naturelles redonnant de la douceur au haut du corps.
- La taille très fine et cintrée : C'était le point focal de la silhouette. Obtenue par des corsets, des gaines et des coupes astucieuses, la taille était soulignée de manière spectaculaire en créant un contraste saisissant avec les volumes supérieurs et inférieurs.
- La poitrine haute : La poitrine était mise en valeur, souvent galbée pour accentuer la silhouette en "sablier".
- Les jupes amples et opulentes : Dior a osé l'utilisation massive de tissu après des années de pénurie. Ses jupes, qu'elles soient "corolles" (très amples et évasées, rappelant les pétales d'une fleur) ou "crayon" (longues et droites, moulant la silhouette), nécessitaient des mètres et des mètres d'étoffe, parfois rigidifiée par du taffetas ou du tulle.
Un phénomène mondial
La présentation du "New Look" a créé un choc et une émerveillement immédiats. Carmel Snow, rédactrice en chef de Harper's Bazaar, s'est exclamée : "It's quite a New Look!", donnant son nom à cette collection révolutionnaire. Malgré quelques controverses (notamment sur le gaspillage de tissu ou le retour à une contrainte physique pour les femmes), le succès fut fulgurant et mondial.
Les femmes ont embrassé cette nouvelle esthétique avec enthousiasme voyant dans le "New Look" une promesse de renouveau, de luxe et de retour à une élégance glamour. Il a non seulement remis Paris sur la carte de la mode mais il a aussi inspiré des adaptations et des déclinaisons dans le monde entier, influençant durablement la mode des années 50 et bien au-delà.
Les silhouettes emblématiques des années 50
Les années 50, sous l'impulsion du "New Look" de Dior, ont célébré le retour de la féminité et des courbes après des années de privation. Deux silhouettes principales ont dominé cette décennie, chacune offrant une interprétation distincte du glamour et de l'élégance d'après-guerre. Ces formes emblématiques ont redessiné la femme et sont aujourd'hui encore indissociables de l'imaginaire des Fifties.
La silhouette "corolle" ou "sablier"
C'est la silhouette la plus iconique des années 50 directement inspirée du "New Look". Elle est l'incarnation même du glamour et de la féminité exacerbée. La silhouette "Corolle" mettait en valeur une poitrine haute et accentuée, des épaules douces et arrondies et surtout, une taille de guêpe incroyablement fine. Cette taille était obtenue grâce à des corsets ou des gaines structurantes. De là, la jupe s'évasait de manière spectaculaire, formant une "corolle" (comme les pétales d'une fleur) ou une "cloche". Ce volume était créé par des mètres de tissu et souvent soutenu par de nombreux jupons en tulle ou en coton rigide (petticoats).
Cette forme était le summum de l'élégance et de l'opulence. Elle évoquait une féminité joyeuse, abondante et un peu rêvée, bien adaptée aux robes de cocktail, aux tenues de jour sophistiquées et aux robes de bal. Elle sculptait la femme en une parfaite forme de sablier symbolisant un retour à une certaine tradition de la beauté féminine mais avec une touche de modernité. Pensez aux nombreuses robes des années 50 portées par Marilyn Monroe dans ses rôles les plus célèbres ou aux tenues élégantes des défilés de l'époque qui mettaient en avant ce volume somptueux.
La silhouette "crayon" ou "fourreau"
En contraste avec l'opulence de la jupe corolle, la silhouette "Crayon" offrait une approche différente de la féminité, tout aussi glamour mais avec une sophistication plus épurée. Cette silhouette conservait les épaules douces et la taille cintrée mais la jupe était droite, étroite et moulante, épousant les courbes des hanches et se rétrécissant souvent vers le bas. La longueur s'arrêtait juste sous le genou permettant une démarche élégante mais contrainte.
La robe crayon des années 50 incarnait une féminité plus sensuelle, chic et urbaine. Moins exubérante que la corolle, elle dégageait une aura de sophistication discrète et de confiance en soi. Elle était idéale pour les tailleurs de jour, les tenues de bureau élégantes ou les robes fourreau de soirée qui mettaient en valeur une ligne sculpturale. Audrey Hepburn, avec son allure élancée et son élégance minimaliste, était une grande adepte de cette silhouette qu'elle portait avec une grâce incomparable dans ses films et sa vie quotidienne.
Les éléments caractéristiques du New Look de Dior
Au-delà des silhouettes emblématiques, la mode des années 50 se distingue par un ensemble de tendances clés, de choix de matières et de détails qui ont façonné le "dress code" de cette décennie de glamour et de féminité retrouvée. Après la sobriété des années de guerre, le monde de la couture et du prêt-à-porter a renoué avec l'opulence et la joie des couleurs.
Le retour à l'abondance des matières et de l'innovation
Le principal changement par rapport aux années 40 est le retour en force de l'abondance des tissus. Les matières nobles ont retrouvé leur place sur le devant de la scène :
- La soie, le satin et le velours ont été largement utilisés pour les robes de soirée et les tenues de jour les plus élégantes, apportant fluidité et brillance.
- Le coton, souvent imprimé de motifs joyeux, était parfait pour les robes de jour et les jupes d'été.
- Le taffetas, un tissu rigide et brillant, était essentiel pour donner le volume et la tenue structurée aux jupes corolles.
- De nouvelles fibres synthétiques, comme le nylon (qui n'était plus réquisitionné pour la guerre) pour les bas, et le polyester, ont commencé à faire leur apparition, offrant de nouvelles possibilités en termes de durabilité et de facilité d'entretien.
Une explosion de joie dans les couleurs et les motifs
La palette de couleurs des années 50 reflétait l'optimisme de l'après-guerre. Fini les teintes sobres ! Les couleurs vives et joyeuses comme le rouge éclatant, le bleu roi, le vert émeraude, le jaune canari et le rose fuchsia étaient omniprésentes, injectant une dose de gaieté dans le quotidien. Les pastels doux et sophistiqués (rose pâle, bleu ciel, vert d'eau) restaient aussi très demandées pour les tenues de jour et les robes d'été, évoquant une féminité délicate. Quant aux motifs, ils étaient ludiques et emblématiques : les pois (grands et petits), les carreaux vichy (surtout rouges et blancs), les rayures marinières et les imprimés floraux exubérants ou tropicaux étaient partout, ajoutant une touche de fantaisie et de vivacité aux tenues. Les imprimés animaliers commençaient aussi à faire leur apparition pour les plus audacieuses.
Les pièces maîtresses de la garde-robe féminine des années 50
Plusieurs types de vêtements ont défini le style des années 50 et sont devenus des grands classiques :
- Les Tailleurs : Indispensables pour la journée, les tailleurs des années 50 se composaient d'une veste ajustée aux épaules douces et d'une jupe assortie, soit ample (corolle), soit droite (crayon). Ils incarnaient l'élégance professionnelle et citadine.
- Les Robes Chemisiers : Pratiques, confortables et infiniment élégantes, les robes chemisiers étaient très populaires. Avec leur boutonnage sur le devant, leur col et une ceinture pour marquer la taille, elles incarnaient une féminité décontractée mais toujours soignée.
- Les Cardigans : Portés sur des blouses ou des pulls fins, les cardigans étaient des pièces polyvalentes. Souvent brodés, ornés de perles ou de motifs appliqués, ils ajoutaient une touche de charme et de sophistication discrète.
- Les Pantalons Capri et Jeans : Bien que la robe et la jupe dominent, le pantalon commence à gagner du terrain pour les loisirs. Le pantalon Capri, court et moulant, et le jean, popularisé par les jeunes, deviennent des symboles d'une mode plus décontractée et juvénile.
Le dress code des Fifties était un mélange équilibré d'opulence retrouvée et de praticité nouvelle. Il célébrait la féminité sous toutes ses formes, invitant les femmes à s'amuser avec la mode et à exprimer leur joie de vivre après une période de contraintes.
Coiffure, maquillage et accessoires
Si les robes et les silhouettes définissaient la structure de la mode des années 50, ce sont la coiffure, le maquillage et les accessoires qui apportaient la touche finale, sublimant le glamour et la féminité de l'époque. Ces détails étaient essentiels pour parfaire un look et reflétaient l'attention minutieuse portée à chaque aspect de l'apparence féminine.
Coiffures
Les coiffures des années 50 étaient tout aussi emblématiques que les vêtements eux-mêmes. Elles se caractérisaient par le volume, les boucles bien définies et une tenue impeccable, souvent assurée par une bonne dose de laque ! Les cheveux étaient généralement coupés au carré ou mi-longs, puis coiffés en vagues douces ou en boucles serrées, souvent roulées vers l'intérieur ou l'extérieur pour un effet structuré. Les rouleaux et les bigoudis étaient des outils indispensables.
Les carrés bouclés ou ondulés, comme ceux popularisés par des icônes de l'époque, encadraient le visage et complétaient parfaitement la silhouette en accentuant le volume du haut du corps. Pour les occasions plus formelles ou pour un style plus sophistiqué, les chignons bas, les coiffures relevées avec du volume sur le dessus de la tête étaient très appréciés.
Maquillage
Le maquillage des années 50 visait à créer un visage frais, unifié, avec un accent prononcé sur les yeux et la bouche, évoquant le glamour hollywoodien.
- Le teint : Le teint était unifié, souvent légèrement poudré pour un fini mat. Les peaux claires étaient valorisées, symboles de sophistication.
- L'Eyeliner : L'eyeliner noir était un incontournable absolu. Appliqué en un trait net et souvent prolongé en une petite virgule ("trait de biche"), il allongeait et soulignait le regard, lui donnant profondeur et intensité.
- Les cils : Des cils fournis, souvent recourbés avec du mascara, complétaient l'effet de l'eyeliner.
- Les lèvres : Les lèvres étaient un point fort, dessinées avec précision et remplies d'un rouge à lèvres rouge vif, corail ou rose éclatant. La bouche pulpeuse était un symbole de féminité et d'attrait.
- Les sourcils : Les sourcils étaient nets, bien dessinés et arqués, pour structurer le regard.
Accessoires
Les accessoires jouaient un rôle crucial pour finaliser le look et apporter une touche de sophistication supplémentaire.
- Gants : Les gants étaient omniprésents, portés presque en toute occasion. Courts pour la journée et les sorties décontractées, ils devenaient longs ("gants d'opéra") pour les soirées habillées, ajoutant une touche de raffinement ultime.
- Sacs à main : Les sacs à main étaient structurés, souvent petits ou de taille moyenne, portés à la main ou à l'épaule. Ils étaient assortis aux chaussures ou faisaient office de touche de couleur.
- Chaussures : L'escarpin classique à talon était la chaussure par excellence complétant aussi bien les jupes corolles que les robes crayon. Les ballerines et les chaussures à semelles compensées (héritage des années 40, mais moins imposantes) étaient aussi appréciées pour un style plus décontracté.
- Bijoux : Les colliers de perles, les boucles d'oreilles clips (souvent des perles ou des cabochons), et les broches fantaisie étaient des éléments clés pour égayer une tenue.
- Foulards de soie : Portés autour du cou, dans les cheveux ou noués à un sac à main, les foulards de soie ajoutaient une touche de couleur et de chic décontracté.
- Chapeaux : Les chapeaux étaient plus petits et plus discrets qu'à l'ère édouardienne, souvent perchés sur le côté ou le devant de la tête ou des bonnets simples mais élégants.
Chaque détail, de la mèche de cheveux parfaitement placée au rouge à lèvres éclatant, contribuait à l'image soignée et glamour de la femme des années 50, célébrant une féminité retrouvée et une joie de vivre retrouvée après des années de contraintes.
Marilyn, Audrey et Elvis : Les icônes qui ont façonné les années 50
La mode des années 50 a été incarnée et popularisée par des figures emblématiques dont l'influence a traversé les écrans de cinéma et les ondes radio pour atteindre des millions de foyers. Ces icônes de style sont devenues les visages du glamour et de la féminité retrouvée, inspirant des générations entières.
Les stars hollywoodiennes
Hollywood était le grand diffuseur de tendances, présentant des idéaux de beauté et de style à travers le monde. Marilyn Monroe est sans doute la figure la plus emblématique des années 50, symbolisant la féminité sensuelle et les courbes assumées. Ses robes à la silhouette sablier, qu'elles soient moulantes ou à jupe ample et tourbillonnante, mettaient en valeur sa taille fine, sa poitrine généreuse et ses hanches. Son rouge à lèvres rouge vif, ses boucles blondes et son regard charbonneux sont devenus un archétype du glamour hollywoodien qui continue d'inspirer.
AÀ l'opposé de Marilyn, Audrey Hepburn incarnait une élégance plus raffinée, un chic minimaliste et une silhouette svelte. Ses préférences pour les robes crayon, les tailleurs ajustés, les pantalons capri et les ballerines ont popularisé un style épuré mais sophistiqué. Elle a montré qu'une femme pouvait être très féminine sans forcément adopter des formes voluptueuses, devenant une icône pour un style plus "garçonne" et intellectuel.
Enfin, Grace Kelly (future princesse de Monaco) représentait l'élégance classique, discrète et royale. Son style, fait de robes élégantes, de gants immaculés et de sacs à main structurés, respirait le raffinement et une féminité mature. Son allure impeccable a influencé les femmes cherchant une sophistication plus traditionnelle.
L'influence du Rock'n'Roll
Les années 50 ont aussi vu l'émergence du rock'n'roll, qui a apporté une nouvelle énergie et une certaine rébellion, particulièrement auprès de la jeunesse. Elvis Presley, le "Roi" du Rock'n'Roll a bousculé les codes masculins avec ses blousons en cuir, ses chemises aux cols relevés, ses jeans et ses coiffures gominées. Son style a inspiré une mode plus décontractée et audacieuse pour les hommes, contrastant avec l'élégance formelle dominante. Directement influencé par le rock'n'roll, le style Rockabilly (pour les femmes) a remis au goût du jour les jupes cerceaux, les imprimés à pois, les motifs de cerises ou de coeurs, les foulards noués dans les cheveux et les coiffures rétro (comme les "Victory Rolls" et les franges bouclées). C'était une esthétique plus jeune, plus festive et plus décontractée, souvent associée aux juke-boxes et aux diners américains.
La montée des médias
La télévision a commencé à se démocratiser, les magazines de mode et de cinéma proliféraient, et le cinéma restait un puissant vecteur de tendances. Ces médias ont permis de propager les styles de ces icônes à une échelle sans précédent, rendant le glamour accessible et les idéaux de féminité omniprésents invitant chacune à s'approprier ces looks qui définiraient une époque.
Foire aux questions sur la mode des années 50
Quelle est la principale différence entre la mode des années 40 et des années 50 ?
La principale différence réside dans la silhouette et l'utilisation du tissu. La mode des années 40, marquée par la guerre et le rationnement, était sobre, fonctionnelle, avec des épaules carrées et des jupes nécessitant peu de tissu. Les années 50, sous l'impulsion du "New Look" de Dior, ont opéré un retour spectaculaire à l'opulence : les épaules sont devenues douces et arrondies, la taille très cintrée, et les jupes sont devenues soit extrêmement amples (corolle), soit très moulantes (crayon), nécessitant des mètres de tissu pour exprimer une féminité exacerbée.
Qu'est-ce que la "silhouette sablier" ?
La silhouette "sablier" est la forme emblématique des années 50, directement issue du "New Look". Elle se caractérise par une poitrine mise en valeur, une taille très fine et des hanches amples. Cette forme accentue les courbes naturelles du corps féminin, lui donnant l'apparence d'un sablier, symbole de glamour et de féminité sculpturale.
Le "New Look" a-t-il été bien accueilli par tout le monde ?
Bien que le "New Look" ait été un succès mondial et ait révolutionné la mode, il n'a pas été universellement bien accueilli. Après des années de pénurie, l'immense quantité de tissu utilisée (parfois jusqu'à 20 mètres pour une jupe corolle) a pu choquer certains et a été perçue comme un gaspillage, voire "anti-patriotique", notamment aux États-Unis et en Angleterre où le rationnement persistait. Cependant, le désir général d'un retour à la beauté et au luxe l'a rapidement emporté.
Comment les femmes créaient-elles le volume sous les jupes corolles ?
Le volume spectaculaire des jupes corolles était obtenu grâce à la superposition de jupons volumineux, souvent appelés "petticoats" ou "crinolines" modernes. Ces jupons étaient généralement fabriqués en tulle, en filet, en coton rigide ou même en organza, et pouvaient comporter plusieurs couches et des volants pour donner à la jupe cette forme de "cloche" si caractéristique et la faire tourbillonner avec élégance.
Le style "Rockabilly" est-il issu des années 50 ?
Oui ! Le style "Rockabilly" est une sous-culture emblématique des années 50, née de l'émergence de la musique rock'n'roll. Il se caractérise par une esthétique rétro et rebelle, avec des éléments distinctifs comme les jupes cerceaux, les imprimés à pois, les motifs de cerises ou d'hirondelles, les blousons en cuir pour les hommes, et des coiffures spécifiques telles que les "Victory Rolls" et les bananes. C'était un style jeune, dynamique et souvent associé à l'univers des diners et des voitures classiques.